Aumônerie EHPAD de Creutzwald
Définition : Aumônerie
Service d'Église qui assure une présence
chrétienne dans un ensemble pastoral précis :
Lycées, Hôpitaux, Action Catholique, Prisons.
Aumônerie des Hôpitaux
"Etre à l’écoute des malades et de ceux qui
les entourent, être une présence et une parole
fraternelles, respectueuses du cheminement
de chacun, porteuses de vie et d’espérance,
au Nom de Jésus-Christ, allant quand c’est
possible jusqu’à la prière et la célébration "
(Extrait de la revue nationale des aumôneries des hôpitaux, AH avril 1994)
Responsable de l'aumônerie EHPAD (ancien Pôle Hospitalier Gériatrique)
Sylvie SARRITZU
Tél. 06 67 85 82 03
Membres de l’équipe :
Soeur Rosy KLINKERT
Visite des personnes les lundis après-midi
Ecouter, tendre l’oreille et la main, ouvrir son cœur pour recevoir l’autre et lui donner son amour, voilà la tâche qui nous est confiée.
La mission ? Vivre et faire vivre une équipe, rencontrer, écouter, accompagner les malades, leur famille, le personnel soignant, apporter l’eucharistie etc.
« Etre présent dans la discrétion, se faire connaître et reconnaître, ne pas hésiter à pousser les portes, mais tout seul, un aumônier ne peut rien. C’est un travail d’équipe.»
Et une équipe qui va pousser les portes de tous les services et être présent là où on ne l’attend pas forcément. Notre satisfaction, la réconciliation des êtres avec eux-mêmes, voire avec Dieu.
Parce que là où les personnes souffrent, la question de Dieu revient toujours, à un certain moment.
«L’évangélisation ne se fait pas seulement dans les églises, mais aussi dehors. L’Église doit être présente dans ces lieux de souffrances. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le Christ. C’est ainsi que nous devons agir. Et d’autant que tous ceux qui ne sont ni beaux, ni riches, ni bien portants n’intéressent pas notre société, car ils ne sont pas rentables. Pas plus que la religion ne l’est. C’est un acte de Foi et de cœur. Aussi a-t-elle toute sa place à l’hôpital».
C’est pour cela qu’il faut une présence visible et une écoute attentive, même si les malades ne sont pas toujours en demande, voire en colère contre Dieu qu'ils rendent responsable des moments douloureux et cruels qu'ils traversent.
Pourquoi cela m’arrive ?
Pourquoi maintenant ?
Pourquoi vais-je crever ?
Dieu existe-t-il ?
Est-ce mal de ne pas prier ?
Que dois-je faire pour bien mourir ?
Autant de questions qui reviennent dans la bouche des malades et auxquelles nous n’avons pas toujours de réponse à donner.
« Les pourquoi sont nombreux. »
Souvent, nous écoutons et ne répondons qu’aux comment. On réfléchit en fait comment va-t-on pouvoir cheminer ensemble.
Et ce cheminement ensemble sur les routes de la souffrance aboutit souvent à des conversions. Ces conversions n’ont pas forcément abouti à des guérisons, mais ont permis aux malades en souffrance de rencontrer la paix et la réconciliation.
«Quand on dit que les gens n’ont pas besoin de Dieu et de l’Église, c’est faux. Ils n’ont pas en effet besoin forcément d’une pratique religieuse, mais ils cherchent Dieu tous les jours, sans même le savoir.
C’est pour cela qu’il faut que l’on soit là.»
Certains malades nous demandent de prier avec eux, ou de recevoir la communion. Parce qu’ils ont compris que Dieu les aime et souffre autant qu’eux de les savoir ainsi. Parce qu’il est là, à leurs côtés.
En côtoyant au quotidien la souffrance, on réalise que l’on est peu de chose. Pour cela, il faut vivre le moment présent dans la présence du Christ. Avant de rappeler que sa mission a simplement consisté à être l’instrument de Dieu.
Une Église, auprès des souffrants, des plus démunis et des plus pauvres. Une Église prête à donner son message d’espérance, de foi, d’écoute et d’amour.
Une Église présente dans les moindres détails du quotidien.
Florence GUILHEM
L’Aumônerie de l'EHPAD accueille de nouveaux bénévoles désireux de se lancer dans les visites de malades.
Messe (des Rameaux) au PHG
